Le début de la campagne de vaccination qui s'adresse au premier groupe prioritaire formé des enfants de six mois à cinq ans et des femmes enceintes de plus de 20 semaines a attiré environ 1500 personnes. Les familles formées des parents, des enfants et même des grands-parents étaient nombreuses à attendre à l'intérieur du centre commercial alors qu'une queue de près d'un kilomètre de long traversait les allées des Promenades. Mario Deschenes a été le premier arrivé sur les lieux à 5h30 afin de faire vacciner son fils Timothée, âgé de trois ans. «C'est une question de prévention. C'est un geste très important pour la santé de mon petit garçon», a dit le père de famille de Gatineau.Le personnel du CSSSG distribuait des coupons aux personnes en ligne où était inscrite l'heure à laquelle ils devaient revenir pour se faire vacciner. Une fois de retour sur place, elles devaient signer un formulaire de consentement et regarder une vidéo sur la grippe A (H1N1) et sur la vaccination. Les autorités veulent ainsi limiter les questions qui souvent posées aux infirmières concernant le vaccin. L'ensemble de cette procédure dans le centre, en incluant la vaccination, dure environ 30 minutes. Chacune des huit infirmières sur place peut administrer le vaccin à 10 personnes à l'heure.Parents mécontentsDe nombreux parents, accompagnés de leurs enfants, qui s'étaient présentés aux Promenades, hier matin, étaient très mécontents d'apprendre que le centre de vaccination était déjà complet pour la journée une heure seulement après son ouverture. Ils n'ont pas apprécié faire la file pendant deux ou trois heures avant de se faire dire que le centre affichait complet.Le CSSSG a tenu à rappeler qu'il s'agissait d'une centre de vaccination à faible débit et qu'il avait été établi que 600 à 700 doses pouvaient être distribuées. Le CSSSG dit avoir dû prendre en considération l'espace disponible, l'aménagement des lieux, la disponibilité du personnel, le nombre de doses attribuées et le fait que la campagne ait été devancée de deux semaines. Sylvain Dubé, porte-parole du CSSSG, a souligné qu'il s'agissait d'un centre temporaire et que l'accès à un local plus grand était déjà prévu.Certains parents ont dénoncé le fait que des personnes, qui ne faisaient pas partie du premier groupe à risque, aient été quand même vaccinées.«On continue à faire appel au sens civique des gens afin qu'ils respectent les priorités établies», a martelé Sylvain Dubé.
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