La tradition des résolutions du Nouvel An pourrait remonter aussi loin qu'au XXe siècle av. J.-C., à Babylone. Si perdre du poids et arrêter de fumer sont parmi les résolutions les plus fréquentes de nos jours, les Babyloniens auraient eu des préoccupations plus terre à terre. La résolution la plus populaire aurait été de rendre les outils agricoles empruntés.Quelque 2000 ans plus tard, les Romains consacraient le mois de janvier au dieu Janus qui, avec ses deux visages, pouvait à la fois contempler le passé et le futur. Les Romains auraient donc recherché auprès de Janus le pardon pour leurs mauvaises actions de l'année.
Chez les peuples nordiques, on avait coutume de prêter serment au moment de Yule, la période entourant le solstice d'hiver.
Comme plusieurs coutumes séculaires, la tradition des résolutions a évidemment ses pendants religieux. Ainsi, les premiers chrétiens croyaient que le premier jour de l'année devait être consacré à réfléchir à ses erreurs et à trouver des moyens de s'améliorer.
De son côté, l'islam demande à chaque croyant d'accueillir la nouvelle année avec la ferme intention de rejeter tout ce qu'Allah interdit.
On trouve aussi un parallèle dans la fête juive du Yom Kippour qui, bien qu'elle ne soit pas célébrée le Premier de l'an, est l'occasion de méditer sur ses fautes passées et de prendre des résolutions pour s'améliorer.
Enfin, il est intéressant de noter que sous la Première République, en France, il a été en théorie impossible de prendre des résolutions pour la Nouvelle Année, puisque le jour de l'An a été aboli de 1791 à 1797. Un député et le rédacteur du Journal Universel auraient été à l'origine de cette «prorogation». Certainement des gens qui ne pouvaient tenir leurs résolutions...
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