«J'ai été mandaté par Québec, a dit hier le maire de Beauceville, Jean-Guy Bolduc, pour communiquer avec les deux couples qui contestent le tracé est en raison de l'amputation de terres agricoles leur appartenant et Michel Labrie, directeur Chaudière-Appalaches au ministère des Transports (MTQ). Une rencontre doit avoir lieu aujourd'hui. Le but, c'est de trouver une solution à l'amiable.»
Cette démarche ultime survient après que la Commission de protection des territoires agricoles du Québec (CPTAQ) a dû refaire ses devoirs après l'intervention du Tribunal administratif dans ce dossier car elle n'avait pas tenu compte de la recommandation du tracé ouest, faite en 1988.
La nouvelle commission, présidée cette fois-ci par Réjean St-Pierre, abonde dans le même sens que la précédente. Dans un compte rendu qui vient d'être publié, les commissaires estiment que l'autorisation demandée par le ministère quant au tracé est suggéré pour le parachèvement de l'autoroute pourrait éventuellement être accordée.
En conséquence, toute personne intéressée à présenter des observations écrites qui seront prises en considération par la Commission de protection du territoire agricole est invitée à le faire d'ici 30 jours, avant que la CPTAQ ne rende sa décision.
Le ministère des Transports souhaite obtenir les autorisations nécessaires sur 17,7 kilomètres entre Beauceville et Saint-Georges, en franchissant les territoires des municipalités de Notre-Dame-des-Pins et de Saint-Simon-les-Mines.
Globalement, il s'agit de l'aliénation, du lotissement et de l'utilisation pour des fins autres que l'agriculture d'une superficie de 211,51 hectares pour l'implantation d'une autoroute à quatre voies.
Le coût total du projet est estimé à 240 millions $.
Des travaux réalisés en plusieurs endroits sont déjà amorcés à Saint-Georges.
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